Votre permis de conduire a fait l’objet d’un retrait pour cause d’alcool ou de conduite en état d’ivresse ? Il est possible de le récupérer. Voici comment faire !
Retrait de permis de conduire pour alcool.
Conduire en état d’ivresse compromet gravement votre sécurité, ainsi que celle des autres usagers de la route. Une infraction pour conduite sous l’emprise d’alcool entraîne généralement un retrait de permis du conducteur. Le délit en lui-même engendre de nombreuses sanctions judiciaires, et il est nécessaire d’avoir connaissance de ces dernières afin de les éviter !
Retrait permis alcool :
de quoi s'agit-il ?
Le retrait permis alcool est une confiscation de votre licence de conduite. Le document est généralement confisqué lorsque le taux d’alcoolémie est supérieur ou égal à 0.8 g/l de sang. Les forces de l’ordre le confisquent jusqu’à ce qu’elles procèdent à l’examen qui détermine avec précision, votre taux d’alcoolémie.
En fonction de ce taux, une suspension administrative peut être établie par la préfecture de votre lieu de résidence. Cette dernière peut, par la suite, être suivie d’une suspension judiciaire prononcée par un juge.
Infractions qui conduisent à
un retrait de permis alcool
Plusieurs causes sont à l’origine d’un retrait de permis de conduire en cas d’ivresse. Cette décision est prononcée lorsqu’il y a :
• Conduite en état d’ivresse au volant
• Refus de se soumettre à un éthylotest
• Un taux d’alcool supérieur à 0,8 g/l dans le sang
En cas de récidive de ces infractions, le juge peut annuler le permis et interdire la sollicitation d’une nouvelle licence dans les trois prochaines années.
Les santions appliquées en cas
de conduite sous
l'emprise d'alcool
Les sanctions de retrait d’un permis ici varient en fonctions du taux d’alcool constaté dans le sang.
Pour les jeunes conducteurs
Si vous êtes un jeune conducteur et que le taux d’alcoolémie constaté dans votre sang dépasse 0,2 g/l, vous perdrez 6 points sur votre licence, et elle peut être suspendue pendant 3 ans. Vous ferez également faire l’objet d’une amende.
Pour les conducteurs aguerris
Pour un conducteur dont le taux d’alcool est compris entre 0,5 g/l et 0,8 g/l dans le sang, la durée du retrait de permis de conduire s’étend sur une durée de 3 ans. En plus de cela, vous pouvez perdre jusqu’à 6 points sur votre document de conduite et votre véhicule sera immobilisé !
Si votre degré d’alcool dépasse 0,8 g/l dans le sang, vous commettez un délit et votre infraction sera jugée au tribunal. Par conséquent, les sanctions potentielles seront plus lourdes : Une amende pouvant aller jusqu’à 4500 €, la possibilité de ne conduire qu’un véhicule équipé d’un dispositif EAD et l’obligation de participer à un stage de sensibilisation à la sécurité routière font partie des sanctions potentielles.
Retrait permis alcool :
que faire ?
Pour repasser ou récupérer son permis de conduire après un retrait pour cause d’alcool, vous devez au préalable effectuer une visite médicale. Elle doit se faire auprès d’une commission médicale primaire approuvée par la préfecture de votre département.
Dans ce cas, une prise de sang à vos frais est réalisée, afin de mesurer votre capacité à contrôler votre consommation. La visite médicale est obligatoire pour vous permettre de passer à nouveau, l’examen de conduite.
Conduire en état de sobriété vous permet d’éviter le retrait de votre permis. Toutefois, si vous avez perdu des points à cause d’une toute autre infraction, récupérez ces derniers grâce à un stage de récupération dans votre ville !